Argentine - La Patagonie et la Terre de Feu
La Patagonie, ses lacs et son glacier
Après un petit vol de 3 heures, qui m'a permis d'observer, un peu avant d'atterrir, la cordilière des Andes d'un côté et de l'autre les plaines et immenses étendues de la Patagonie, je fais escale à El Calafate.
C'est "la capitale des glaciers" où l'on trouve le Parc national "Los glacieres" (je pense qu'il n'y a pas besoin de traduction !).
Après m'être installé dans mon auberge, je pars faire une petite visite des alentours (et en profite pour faire un ravitaillement pour ces quelques jours).
J'ai également le temps de planifier les excursions des 2 jours à venir et de publier sur mon blog la fin de mon aventure néo-zélandaise.
Le lendemain après avoir bien dormi et cette fois-ci je pense avoir récupéré de mon décalage horaire, je loue pour l'après-midi un vélo pour aller me promener le long du lagon Nimez, ainsi que du lac Argentino et son eau d'un bleu magnifique.
Le lagon Nimez est une petite réserve naturelle avec sa faune locale néanmoins assez diverse composée de dizaines d'espèces d'oiseau comme par exemple des flamants rose ou aussi ci-dessous : des ouettes de Magellan, des ibis à face noire et un foulque à jarretières (red-gartered coots).
Le jour suivant c'est une excursion vers le glacier Perito Moreno (l'attraction majeure de cette région) et après avoir rejoint le parc national des glaciers, une petite heure de navigation sur un bras (Rico est son nom) du lac Argentino nous permet d'approcher le glacier sur la partie sud.
Cet immense mur de glace est impressionnant et lorsque celui-ci s'effrite par "petits morceaux", une déflagration (comme un coup de fusil !) retentie au moment où le bloc rencontre la surface de l'eau.
Selon la taille de ce morceau, il peut en résulter une vague plus ou moins importante (ressemblant à un mini tsunami). Il est cependant très compliqué de capturer ces moments car ils sont rares et il faut avoir les yeux dessus à l'instant fatidique (donc ni photo ni vidéo, désolé).
Après cette petite croisière, nous atteignons le site en face du glacier (sur la partie nord) et de la zone de rupture où l'on peut se promener sur divers circuits aménagés (passerelles).
La vue est véritablement grandiose avec cette avancée de glace qui s'étale sur le lac et son érosion naturelle qui offre un spectacle magnifique.
Voici les quelques chiffres glanés sur les caractéristiques de ce glacier, il fait 14 km de long, sa largeur moyenne est de 4 km mais la facade en forme de tête de fleche fait elle 5 km.
La hauteur de la facade (visible au dessus du niveau de l'eau) est de 50 à 60 mètres et elle peut atteindre 180 de profondeur sous l'eau.
Le glacier avance de 2 mètres par jour au centre et 40 cm sur les côtés, et la zone de rupture correspond à l'endroit où le glacier rencontre la péninsule Magallanes, indiquée par mon coude.
Ushuaïa ... ville la plus au sud
Il est maintenant l'heure de rejoindre le bout du monde (ou presque), depuis El Calafate, j'ai un vol d'un heure vers Ushuaïa, Terre de feu !
Et le premier changement notable, c'est la température qui est d'environ 10°C avec un vent qui doit faire baisser de quelques degrés la température ressentie.
C'est Pablo, un couchsurfeur, qui m'accueille à l'aéroport et me dépose chez lui.
Je lui fais la cuisine pour le remercier, mais je crois que j'aurais dû m'abstenir car pour ma part j'ai été malade au réveil (barbouillé, mais je ne vais pas entrer dans les détails) et ma première journée à Ushuaïa je suis donc resté au calme en espérant très vite aller mieux.
Ma journée et nuit de repos ont suffit à me remettre d'aplomb même si je ne suis pas encore en pleine possession de mes moyens.
Avec Pablo on s'attaque donc en milieu de journée à l'ascension du Cerro del Medio (environ 900 mètres) et ce ne fût pas une promenade de santé mais l'environnement était agréable (du moins au début tant que la végétation était encore présente) !
Heureusement la vue depuis le sommet sur la ville d'Ushuaïa et le canal de Beagle avec en prime un arc en ciel valait bien tous ces efforts dans des conditions assez rudes (petites pluies, vents, rochers coupants et glissants...).
Le lendemain, Pablo me dépose à l'entrée du parc national "Tierra del fuego" et je m'adonne à nouveau à de la randonnée tout d'abord sur le sentier "Pampa alta" à travers une fôret dévastée par endroit (probablement à cause des éléments : vents, neige, froid...).
Mais une flore réussit néanmoins à braver ces conditions et cela offre de belles couleurs (una palamita, une violette jaune et le pain des indiens).
Et avec beaucoup de difficultés et donc de patience, j'ai réussi à capturer ce petit "Troglodyte familier" qui se trouve être très remuant.
Puis je conclus cette promenade en terminant vers la baie de "Zaratiegui" où se trouve le bureau de poste du bout du monde.
Je reviens ensuite à la ville notamment pour aller faire tamponner mon passport avec le sceau de la ville.
C'est aussi l'occasion de photographier le Cerro del Medio (le mont au dessus du clocher rouge, presque au centre) que j'ai gravi précédemment ainsi que de jolies fleurs.
Et un dernier repas cuisiné (sans s'empoisoner cette fois-ci !) pour remercier Pablo de son hospitalité et de sa gentillesse. Nous nous disons au revoir après qu'il m'ait déposé à la station de bus afin que je poursuive ma route...
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