Chili - Copiapo : le désert avec à l'Ouest la côte Pacifique et à l'Est la cordillère des Andes
Copiapo ville minière du désert
Après un petit voyage en Bus couchette de 12h, me voilà au petit matin arrivé à Copiapo.
Cette ville minière se situe dans la région désertique d'Atacama où il y coule (enfin ça cela reste à voir !) une rivière du même nom. (Je ne sais pas vous, mais moi je ne vois pas beaucoup d'eau !)
Je pose mes affaires à mon auberge et je pars me promener dans les rues, d'une part pour réserver une voiture de location pour les 2 jours suivants, d'autre part pour acheter mes tickets de bus pour mes futures destinations (toujours plus au Nord) et aussi pour faire des courses (miam !).
J'ai l'occasion évidemment de prendre des photos de certains monuments : l'église San Francisco (de l'extérieur et de l'intérieur), la cathédrale, la statue de la paix.
Et je peux aussi contempler quelques beautés florales.
J'en profite également pour faire un petit passage dans le petit musée régional (comme ça ne coûte rien !) qui expose quelques découvertes archéologiques mais surtout qui retrace l'histoire des 33 mineurs chiliens qui se sont retrouvés prisonniers en 2010 au fond de la mine de "San Jose".
Après tout ça, il est temps de programmer mes 2 jours de visite dans la région. Mais surtout il est nécessaire de se coucher pas trop tard car le Bus couchette c'est bien mais ça ne vaut pas un bon lit !
Circuit entre l'océan Pacifique et le désert d'Atacama
Après avoir récupéré ma voiture de location (une Fiat Palio "Attractive"), je prends la route n°5 (portion de la fameuse "Panaméricaine") pour la côte vers Bahia Inglesa qui normalement est paradisiaque.
Le problème c'est qu'en arrivant, le ciel ne s'est pas encore dégagé donc la nécessité d'aller se baigner ne se fait pas ressentir et surtout le décor de carte postale était un peu exagéré à mon goût. Néanmoins, l'endroit semble plaire à certain.
Je poursuis donc ma route vers le nord (entre l'océan Pacifique et le désert) pour atteindre Chañaral où je peux observer un groupe de Pélicans.
Depuis Chanaral, j'emprunte le chemin menant au Parc national de Pan de Azucar (Pain de sucre).
Le décor est assez incroyable entre les montagnes rocheuses désertiques avec la rare faune qui subsiste et l'océan et ses gros rouleaux qui viennent se fracasser sur la plage.
Je fais une petite balade dans ce désert pour immortaliser la faune où l'on trouve évidemment des cactus (et même parfois en fleur) mais pas uniquement, avant de reprendre ma route vers les terres.
Je fais une dernière petite pause à l'obsertavoire astronomique situé à "Inca del Oro" mais celui-ci est fermé, cela ne m'empêche évidemment pas de prendre quelques photos de ce perchoir avec notamment une vue sur le petit village.
La route au milieu de ce désert aride et montagneux est assez soporifique et il faut lutter pour garder les yeux ouverts malgré les paupières qui se font lourdes, lourdes...
Prenons un peu d'altitude...
Le lendemain, c'est direction la cordilière des Andes par la route 31. Au début, ça va car la route est bitumée mais très vite c'est de longues portions de chemin en terre et gravier.
Sachant que je dois rendre ma voiture à 18h (et que je prends une petite marge de sécurité), en partant vers 8h30 du matin je verrais jusqu'où je peux aller sur cette route qui mène jusqu'à l'Argentine (par le passage de San Francisco).
Au final, je n'ai malheureusement pas atteint le parc national de "Nevado Tres Cruces" (objectif initialement prévu), je me suis arrêté au kilomètre 154 de la route 31 soit à 4300 mètres d'altitude, à 20 kilomètres du poste frontière et une cinquentaine du parc.
Je n'aurais donc parcouru qu'un peu plus de 150 km en 3h30 (à l'aller) et ce n'est pas à cause du trafic, c'est vous dire dans quel état était la route par moment et à quelle vitesse d'escargot il fallait parfois avancer.
Je n'ai pas vu beaucoup de vie sur cette route à part des ouvriers qui refaisait la route par endroit et des camions qui allaient et venaient vers ou depuis les mines présentes dans les alentours. En revanche, de la montagne, du désert, des rochers et des terrains de différentes couleurs, il n'en manquait pas.
Il y a néanmoins quelques oasis (pas le jus de fruits !) dans tout ce désert montagneux et on peut y croiser des ânes et chevaux ainsi que quelques oiseaux dès que la verdure est à la fête, c'est à dire dès qu'il y a un peu d'eau dans les parages.
Au total en 2 jours j'ai roulé 800 km et j'ai été soulagé quand l'état des lieux de la voiture a été validé (parce que je lui en ait fait voir et les pneus ainsi que les amortisseurs ont tenu le coup).
J'avais déjà croisé les doigts durant la route pour qu'il ne m'arrive pas un pépin (sortie de route, crevaison, choc de cailloux au niveau des vitres...).
Cependant, je ne l'ai pas rendu tout à fait dans le même état car elle aura besoin d'un petit lavage comme vous pouvez le constater.
La suite toujours au Nord
Et je poursuis mon voyage au Chili toujours plus au Nord...
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